Le Canada, sous la direction du Centre de la sécurité des télécommunications Canada et de Sécurité publique Canada, a accueilli le Groupe de travail sur la cybersécurité du G7 (le groupe de travail) les 12 et 13 mai 2025, à Ottawa, pour discuter d’enjeux communs en matière de cybersécurité et de technologies émergentes.

Le groupe de travail a été créé en 2024 sous la direction de l’Italie au sein du G7 et se compose de dirigeantes et dirigeants ou de représentantes et représentants d’organismes nationaux de cybersécurité de l’ensemble du G7. Il agit à titre de communauté de pratique en matière de cybersécurité pour le G7 et repose sur des valeurs, une vision et des champs d’intérêts communs pour l’avenir du cyberespace.

La rapidité, l’ampleur et l’intensité des défis actuels dans le cyberespace sont sans précédent, et des efforts coordonnés entre les pays du G7 qui partagent les mêmes idées sont nécessaires pour relever ces défis, notamment par l’intermédiaire des objectifs suivants :

• améliorer la coopération en matière de cybersécurité, par l’échange d’opinions, d’information et d’analyses des menaces, ainsi que par l’avancement de stratégies pour relever les défis actuels et émergents, dont la sécurité de l’intelligence artificielle (IA) et l’IA dans la cybersécurité;
• promouvoir le dialogue sur les lignes directrices, les normes et les approches qui contribuent à façonner les pratiques exemplaires en matière de cybersécurité à l’échelle nationale et internationale;
• favoriser la résilience à long terme pour les technologies nouvelles et émergentes qui ont une incidence sur la cybersécurité, comme l’informatique quantique.

Au cours de la réunion en personne du groupe de travail à Ottawa, les représentantes et représentants se sont réunis pour discuter d’une série de champs de travail sur lesquels le groupe a accepté de collaborer pendant la présidence canadienne du G7 en 2025. Voici les champs de travail :

• Refléter la vision commune du groupe en préparant et en approuvant un document intitulé « Nourrir la réflexion » sur une nomenclature logicielle pour l’IA. Ce document reflète une reconnaissance mutuelle de la nature dynamique de cet espace et de la nécessité d’envisager des initiatives semblables en cours dans d’autres forums pour éviter le chevauchement;
• Accepter de faire progresser une initiative visant à aborder la cybersécurité des produits de l’Internet des objets, en tenant compte de la nature technique et non technique des cybermenaces;
• Renouveler l’engagement de préconiser une transition bien planifiée vers la cryptographie post-quantique et d’étudier davantage les avis techniques conjoints en matière de cybersécurité afin de tirer parti des voix collectives du groupe de travail sur les questions de cybersécurité;
• Accepter d’échanger des idées et des leçons tirées des leviers de politiques pour encourager la cybersécurité;
• Discuter de la nécessité de protéger nos infrastructures essentielles respectives et d’améliorer la cyberrésilience collective des services et systèmes essentiels. Ce travail est essentiel pour servir la population ainsi que maintenir la stabilité économique et la sécurité nationale. Dans le cadre de ces discussions sur la protection des infrastructures essentielles, le groupe de travail cherche à atténuer les risques, à réduire au minimum les perturbations et à améliorer notre capacité à réagir aux cybermenaces et à nous en remettre;
• Échanger des idées et communiquer des pratiques exemplaires pour renforcer l’ensemble de compétences en cybersécurité, favoriser les partenariats entre les secteurs public et privé ainsi que continuer à promouvoir les principes de sécurité dès la conception dans le cadre de diverses activités de mobilisation. Le développement de ces compétences et la collaboration sont essentiels pour réagir efficacement à l’évolution des menaces, renforcer la résilience et favoriser l’innovation. De plus, l’adoption de pratiques de sécurité dès la conception réduira la surface d’attaque et améliorera la cyberrésilience dans son ensemble.

Le groupe de travail prévoit de poursuivre ces efforts pendant le reste de la présidence canadienne du G7 en 2025, notamment en tenant une deuxième réunion à l’automne 2025 pour examiner les progrès et mener à bien le travail avant la transition de la présidence du groupe de travail vers la France pour 2026.

Sami Khoury, directeur principal et coprésident
Groupe de travail sur la cybersécurité du G7
Centre de la sécurité des télécommunications Canada

Colin MacSween, coprésident
Groupe de travail sur la cybersécurité du G7
Sécurité publique Canada